Rencontre avec les fondateurs de BRAVE UP, deux anciens apprentis ingénieurs de l’ITII PACA !

Qu’avez-vous suivi comme formation ?

Nous avons suivi le cursus d’ingénieur par l’apprentissage en spécialité mécanique à l’école d’Arts et Métiers d’Aix-en-Provence en partenariat avec l’ITII PACA. Nous avons tous les deux effectué notre alternance au sein de la société Airbus Helicopters.

 

Pourquoi avoir décidé de créer Brave Up ?

Après notre diplôme, nous avons eu des opportunités d’emplois aux Etats-Unis. Nous sommes donc partis durant 3 mois pour décrocher un job là-bas. Durant notre « road trip », nous avons rencontré beaucoup de monde, locaux, touristes ou expatriés, via une application appelé « Couchsurfing », dont le principe est d’être hébergé gratuitement chez des personnes désireuses de découvrir des cultures autres que la leur. Cela nous a permis d’être hébergé, conseillé et aidé tout au long de notre aventure. Cet esprit de collaboration nous a beaucoup marqué. C’est pourquoi, plutôt que de se lancer directement dans une nouvelle mission en entreprise, nous avons décidé d’entreprendre en créant quelque chose mêlant collaboration et dépassement de soi.

Face à des générations de plus en plus connectées aux smartphones (en moyenne 3,2h/j), nous nous sommes demandés comment rendre utile ce temps passé sur les téléphones à rester passif devant l’écran. Ainsi est né BraveUp, l’application mobile dédiée aux challenges, permettant aux utilisateurs de passer du virtuel au réel en relevant de nos défis.

 

Comment se passe le lancement ?

Après 5 mois de travaux pour structurer le projet, nous avons créé officiellement notre startup en Juin 2016. Le plus dur pour nous a été de devoir apprendre de nombreuses nouvelles méthodes et outils de travail dans un secteur qui ne nous était pas destiné.

Nos efforts ont été récompensés avec l’obtention de la bourse FrenchTech de la BPI subventionnant des projets à fort potentiel de croissance. Celle-ci nous a permis de développer plus rapidement et sereinement notre application, mais aussi de gagner en crédibilité auprès des principaux acteurs du secteur.

Aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux notamment, nous essayons de créer une véritable communauté adepte de défis et challenges en tout genre.

La version bêta de notre application devrait voir le jour courant Décembre 2016. Nous avons déjà de nombreuses personnes inscrites à cette phase de test et des partenaires de tous horizons nous permettant d’offrir des récompenses à nos utilisateurs. Nous attendons donc les premiers retours d’utilisation suite à ce lancement.

 

Quel est votre objectif ?

Nous espérons mettre BraveUp sur le marché des applications mobiles durant le premier trimestre 2017. BraveUp sera téléchargeable gratuitement sur l’App Store et le Google Play. Notre phase de test est donc primordiale à ce niveau là, car nous souhaitons offrir la meilleure expérience possible à nos utilisateurs.

Notre objectif est ambitieux : nous développer, dans un premier temps, en France, puis à l’international, avec une communauté, qui on l’espère, atteindra en 2018 plus de 100 000 utilisateurs souhaitant se divertir tout en contribuant au changement.

 

Vous lancez-vous souvent des défis entre vous ?

L’idée des défis n’est pas anodine. Depuis tout petit, nous jouons au jeu « Cap ou pas cap ». Aujourd’hui encore, il nous arrive souvent entre amis de nous défier sur beaucoup de sujets. Nous aimons montrer aux autres de quoi nous sommes capables et prouver que nous sommes les meilleurs. Nous ne pensons pas être les seuls dans ce cas. BraveUp est finalement un outil permettant tout cela.


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Lesquels ? Et le plus fou ?

Quoi de plus stimulant que quelqu’un qui vous dit « Tu n’y arriveras pas » ou « Tu n’oseras jamais faire ça » ?

Nous nous défions finalement sur beaucoup de choses dans notre quotidien, dans le sport, dans nos interactions sociales ou juste pour nous amuser.

Cela va du recyclage des déchets, à l’appréhension d’un nouveau sport ou encore se présenter une personne inconnue dans la rue. Le plus fou de nos défis restera celui d’avoir refuser de nombreuses offres d’emploi très attrayantes pour tenter l’aventure BraveUp.